Do-Bausystem - Systeme Do - Maison de vacances plastique.
Conception: Polyteam: Jean-Claude Ventalon, Ana Sklenar - Université de Stuttgart.
Fabrication: Fibron, Bretten, Allemagne.
Création: 1970 - 1971
Aujourd'hui détruit
Aujourd'hui détruit
La cellule de base de ce système de construction est dodécaédrique et renferme un cube inscrit de 230 cm de côté, offrant ainsi — malgré des dimensions extérieures réduites — une surface utilisable relativement importante.
Cette cellule est en polyester renforcé de fibres de verre. Elle reçoit intérieurement une couche de mousse rigide de PUR assurant l’isolation.
L’intérêt de ce système de construction réside dans les multiples combinaisons d'assemblages de cellules qu'il présente. Une cellule de base offre une surface de base ,7 m2. Cette surface peut être augmentée par l’adjonction (à 60 ou à 90°) d’autres cellules de même surface ou de cellules spéciales pour les sanitaires et la cuisine (3,8 m5).
Les cellules peuvent également être superposées sur deux rangs verticaux. Surface maximum : 74 m3. Prix : à partir de 19 000 DM pour une habitation telle que celle présentée sur les photos.
La maison Do à l'IKA '71 (Internationale Kunststoffhaus-Ausstellung) à Lüdenscheid
Système Do - Projet du groupe Polyteam
Texte & photos : Architecture d'Aujourd'hui - Fevrier / Mars 1972
Les structures polyédriques du système sont basées sur la division euclidienne d’une cellule dodécaédrique modifiée. Cette cellule de base enveloppe un cube dont les arêtes (230, 230, 230) divisent l’enveloppe dodécaédrique en 6 coques identiques autoportantes, qui pour le transport peuvent s’empiler afin de réduire l’encombrement.
Fabrication matériaux :
Les coques mur, plafond, plancher, sont ainsi réalisables dans un seul moule. Chaque coque est à paroi double en résine de polyester renforcée de fibre de verre. Les deux parois, reliées par rivetage, renferment l’isolation assurée par laine de verre (ou mousse de polyuré-thane) et les installations électriques.Les différentes modulations des coques (portes, fenêtres, aérations, planchers) sont obtenues par apports de moules secondaires interchangeables (jeu de construction) dans le moule primaire de la coque. Les coques pourvues d’ouvertures sont utilisables horizontalement (fenêtre) ou verticalement (porte, fenêtre), rendant ainsi possible une rationalisation de la production.
Construction :
Les structures s’obtiennent en assemblant les cellules dodécaédriques soit par addition (trame de 60 degrés), soit par jonction (trame de 90 degrés). Dans la troisième dimension, l’empilement partiel est possible jusqu’au second niveau. De plus grandes superpositions nécessitent une ossature portante ; ce soutien supplémentaire évite un surdi-mensionnement de l’épaisseur des coques, ce qui représente un avantage technique de production. Pour les toitures de plus grande portée (encore en étude), les coques « plafonds » sont reliées entre elles à leurs sommets par des tubes métalliques, formant ainsi une nappe tridimensionnelle.
Montage :
La légèreté des éléments (50 kg) permet un montage et un démontage rapides sans utilisation d’échafaudage. Trois personnes sont toutefois nécessaires. Les coques sont reliées entre elles de l’intérieur par des boulons, qui servent également à la fixation de l’ameublement. Celui-ci est conçu comme un jeu de construction (profil d’acier ajouré — Chevron — et panneaux de bois), devant laisser à l’utilisateur une certaine liberté dans le choix, l'importance et l’emplacement de ses éléments intérieurs.
Fonction :
Les différentes combinaisons de jonction des cellules permettent d’obtenir des volumes habitables, dont les surfaces varient de 3,8 m2 (sanitaires, débarras) à 76 m2. La cellule dodécaédrique de base a une surface utile de 7 m2, pour un volume intérieur de 16 m3.
Les blocs sanitaires sont des sub-éléments de série, également en polyester renforcé (Möller, Delmenhorst).
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