Ivry-sur-Seine - Aire de Jeux - Mobilier - Sculpture
Sculpteur: Gérard Chireix
Création 1975
vendredi 8 mars 2013
Ivry-sur-Seine - Aire de Jeux - Sculpture - Gérard Chireix
Libellés :
**** tony crazeekid,
*Chireix (Gérard),
playground,
Sculptures - Arts
Pays/territoire :
Ivry-sur-Seine, France
mercredi 6 mars 2013
Perros-Guirec - Palais des Congrès - Cacaut / Mrowiec
Perros-Guirec - Palais des Congrès et des Festivités
Architectes: Christain Cacaut, André Mrowiec.
Construction: 1969 - 1970
Photos 2012: Yvon (merci !)
Architectes: Christain Cacaut, André Mrowiec.
Construction: 1969 - 1970
Photos 2012: Yvon (merci !)
"Salle des congrès - Perros-Guirec" - L'architecture d'Aujourd'hui - 1970
Les dolmens et menhirs de Bretagne sont des exemples — et sans doute parmi les premiers — de création architecturale. Si leur signification n'a pas encore été déterminée d'une manière précise, on a tout lieu de supposer qu'ils servaient de cadre à des cérémonies religieuses ou à des réunions tribales. La Salle des Congrès de Perros-Guirec est, en quelque sorte, une transposition de l'expression architecturale de ces formes.
Exécuté en béton — le granit d'aujourd'hui — cet ouvrage, tel un dolmen, est composé de piliers sur lesquels repose le toit-terrasse aménagé en ¡ardin. L'ensemble s'intégre dans un terrain en amphithéâtre qui, de la promenade, descend vers la mer. Cette promenade qui déborde sur le toit-jardin constitue un lieu de rencontre se développant en balcon panoramique au-dessus des plages et de la mer.
Quatre lames de béton — formes simplifiées du menhir — signalent l'entrée principale. L'espace du hall d'entrée trouve son prolongement naturel dans la galerie d'accès qui, en pente douce, conduit à la partie arrière de la salle. De cette galerie et de la salle même, la vue s'étend à travers la grande ouverture vitrée, sur le jardin et la mer; ainsi est créée une interpénétration des espaces extérieurs et intérieurs.
Par ses dimensions mêmes, cette ouverture confère au volume dynamique de la salle une clarté et une transparence que souligne la couleur blanche uniforme de l'ensemble, en opposition au rythme des appuis et aux formes géométriques du plafond.
On notera l'aspect polyvalent de la salle qui, en dehors de manifestations telles que congrès, réunions, banquets, bals, etc., est appropriée à des spectacles, concerts, projections cinématographiques
ou encore, avec ses galeries et larges espaces ouverts, à des expositions intérieures ou en plein air.
Latéralement ont été aménagés, sur deux étages, les locaux annexes : bureaux, salle de projection, petite salle de réunion, machinerie, installations scéniques et réserves, loges d'artistes, vestiaires, cuisine, office, sanitaires, logement de gardien, chaufferie, etc. Un bar pourvu d'une terrasse donnant sur la mer et un parking aménagé à proximité complètent l'ensemble.
Libellés :
**** guests,
**** tony crazeekid,
*Cacaut (Christian),
*Mrowiec (André),
brutalism,
buildings
lundi 4 mars 2013
Grenoble - Maison de la Culture - André Wogenscky
Grenoble - Maison de la Culture - André Wogenscky
Architecte: André Wogenscky
Construction: 1968 (réhabilitée et d'agrandie en 2004)
Photo ci-dessous: "Grenoble face aux jeux" - Edition Marc Pessin
Photo ci-dessous: "Grenoble face aux jeux" - Edition Marc Pessin
Article extrait de L'oeil N° 157 (Janvier 1968) texte: Francois Loyer, photos: Marc Lavrillier
La Maison de la Culture, vue de sud-est. Les murs de béton sont revêtus de tôle émaillée blanche. Le bâtiment en saillie, à gauche, abrite la petite salle de théâtre, la discothèque, la bibliothèque et, au dessus, la garderie d'enfants
Cette vue de la façade sud montre les cintres (bardés de tôle laquée noire) des deux grands théâtres entre lesquels se situe le volume de réserve masqué par les bureaux
Plan au niveau de l'esplanade (rez-de-chaussée supérieur) et de la grande salle de théâtre. La salle tournante est située à l'étage supérieur, au dessus du snack-bar et du foyer: 1 hall d'accès (niveau supérieur) - 2 esplanade - 3 sculpture de Marta Pan - 4 terrasse couverte - 5 snack-bar - 6 hall d'accès au théâtre mobile - 7 discothèque - 8 bibliothèque - 9 cage de scène - 10 vestiaire - 11 grand foyer - 12 grande salle de 1300 places - 13 diaphragme de scène - 14 plateaux mobiles - 15 scènes latérales - 16 foyer des artistes - 17 magasin à décors - 18 magasin à matériel - 19 sanitaires - 20 loges - 21 vestiaire - 22 accès des camions - 23 rampes piétons
Dans le hall d'entrée, à gauche, au dessus d'un bassin, la volée inférieure en béton de l'escalier menant au niveau de l'esplanade. Au fond, l'accès à la salle d'exposition. A droite, las cabines de téléphones dessinées par Alain Richard et André Monpoix. Au dessus, les deux volées supérieures, en tôle laquée rouge, de l'escalier qui conduit à la garderie et au solarium
La petite salle de théatre (323 places), conçue spécialement pour les conférences et le cinéma, mais qui comporte également un équipement scénique complet pour le théâtre d'essai. Moquette en pure laine rouge sur le sol (De Poortere)
La salle de théâtre tournante. Elle comprend une scène fixe (au fond) et une scène annulaire tournant autour du plateau des spectateurs. Au centre du plafond, la cabine de régie suspendue. La machinerie extrêmement complexe (réalisée, comme celle des autres théâtres, par la société Sores) occupe deux étages entiers, l'un au-dessus, l'autre au-dessous de la salle. Murs tapissés de moquette Surnyl.
Les cabines d'écoute. Murs recouverts de moquette pure laine rouge (De Poortere)
La discothèque et les cabines d'écoute (au fond). La discothèque peut également assurer l'audition des disques et des bandes magnétiques dans les salles de réunion situés, au niveau inférieur, en face de la salle d'exposition
L'entrée de la bibliothèque. On y accède par une circulation continue (il n'y a pas de portes), derrière les cabines d'écoute de la discothèque. Le sol est recouvert partout d'une moquette pure laine, chinée noir et blanc
"Rythme héroïque n° VIII", une oeuvre de Berto Lardera, provisoirement installé devant la Maison de la Culture, destinée à être ensuite placée près du Conservatoire de musique, en construction
Photo et texte: La galerie des arts N° 53 (Avril 1968)
La forme blanche ovoïde réalisé en béton par Marta Pan en 1968 acceuille le spéctateur sur le parvis, s'inscrit parfaitement dans le milieu et répond harmonieusement à la courbure générale du bâtiment, à la pureté de ses formes. Le réseau ortogonal de lignes noires sur fond blanc qui ponctue le revêtement de ce vaste édifice est atténué par la ligne souple déssinée par l'emboîtement de deux élements de la sculpture: deux mains emboîtées lègerement décalées l'une de l'autre dans le sens transversal, selon l'artiste. L'oeuvre appartient à la série des sculptures dites charnières qui symbolisent la structure du Deux, du Couple. André Wogenscky parle d'elle comme d'une "forme complémentaire" où le vide et le plein créent l'unique.
texte: Danielle Bal Un musée sans murs
Architecte: André Wogenscky
Construction: 1968 (réhabilitée et d'agrandie en 2004)
Photo ci-dessous: "Grenoble face aux jeux" - Edition Marc Pessin
Photo ci-dessous: "Grenoble face aux jeux" - Edition Marc Pessin
Article extrait de L'oeil N° 157 (Janvier 1968) texte: Francois Loyer, photos: Marc Lavrillier
La Maison de la Culture, vue de sud-est. Les murs de béton sont revêtus de tôle émaillée blanche. Le bâtiment en saillie, à gauche, abrite la petite salle de théâtre, la discothèque, la bibliothèque et, au dessus, la garderie d'enfants
Cette vue de la façade sud montre les cintres (bardés de tôle laquée noire) des deux grands théâtres entre lesquels se situe le volume de réserve masqué par les bureaux
Plan au niveau de l'esplanade (rez-de-chaussée supérieur) et de la grande salle de théâtre. La salle tournante est située à l'étage supérieur, au dessus du snack-bar et du foyer: 1 hall d'accès (niveau supérieur) - 2 esplanade - 3 sculpture de Marta Pan - 4 terrasse couverte - 5 snack-bar - 6 hall d'accès au théâtre mobile - 7 discothèque - 8 bibliothèque - 9 cage de scène - 10 vestiaire - 11 grand foyer - 12 grande salle de 1300 places - 13 diaphragme de scène - 14 plateaux mobiles - 15 scènes latérales - 16 foyer des artistes - 17 magasin à décors - 18 magasin à matériel - 19 sanitaires - 20 loges - 21 vestiaire - 22 accès des camions - 23 rampes piétons
Dans le hall d'entrée, à gauche, au dessus d'un bassin, la volée inférieure en béton de l'escalier menant au niveau de l'esplanade. Au fond, l'accès à la salle d'exposition. A droite, las cabines de téléphones dessinées par Alain Richard et André Monpoix. Au dessus, les deux volées supérieures, en tôle laquée rouge, de l'escalier qui conduit à la garderie et au solarium
La petite salle de théatre (323 places), conçue spécialement pour les conférences et le cinéma, mais qui comporte également un équipement scénique complet pour le théâtre d'essai. Moquette en pure laine rouge sur le sol (De Poortere)
La salle de théâtre tournante. Elle comprend une scène fixe (au fond) et une scène annulaire tournant autour du plateau des spectateurs. Au centre du plafond, la cabine de régie suspendue. La machinerie extrêmement complexe (réalisée, comme celle des autres théâtres, par la société Sores) occupe deux étages entiers, l'un au-dessus, l'autre au-dessous de la salle. Murs tapissés de moquette Surnyl.
Les cabines d'écoute. Murs recouverts de moquette pure laine rouge (De Poortere)
La discothèque et les cabines d'écoute (au fond). La discothèque peut également assurer l'audition des disques et des bandes magnétiques dans les salles de réunion situés, au niveau inférieur, en face de la salle d'exposition
L'entrée de la bibliothèque. On y accède par une circulation continue (il n'y a pas de portes), derrière les cabines d'écoute de la discothèque. Le sol est recouvert partout d'une moquette pure laine, chinée noir et blanc
"Rythme héroïque n° VIII", une oeuvre de Berto Lardera, provisoirement installé devant la Maison de la Culture, destinée à être ensuite placée près du Conservatoire de musique, en construction
Photo et texte: La galerie des arts N° 53 (Avril 1968)
La forme blanche ovoïde réalisé en béton par Marta Pan en 1968 acceuille le spéctateur sur le parvis, s'inscrit parfaitement dans le milieu et répond harmonieusement à la courbure générale du bâtiment, à la pureté de ses formes. Le réseau ortogonal de lignes noires sur fond blanc qui ponctue le revêtement de ce vaste édifice est atténué par la ligne souple déssinée par l'emboîtement de deux élements de la sculpture: deux mains emboîtées lègerement décalées l'une de l'autre dans le sens transversal, selon l'artiste. L'oeuvre appartient à la série des sculptures dites charnières qui symbolisent la structure du Deux, du Couple. André Wogenscky parle d'elle comme d'une "forme complémentaire" où le vide et le plein créent l'unique.
texte: Danielle Bal Un musée sans murs
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*Pan (Marta),
*Wogenscky (André),
buildings,
Sculptures - Arts
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