Villenave d'Ornon - Eglise Saint-Delphin
Architectes: Adrien Courtois, Yves Salier, Pierre Lajus, Michel Sadirac
Construction: 1965
jeudi 26 mars 2015
Villenave d'Ornon - Eglise Saint-Delphin - Salier, Courtois...
Libellés :
**** guests,
**** guillaume_Bxl,
*Courtois (Adrien),
*Lajus (Pierre),
*Sadirac (Michel),
*Salier (Yves),
church,
Sculptures - Arts
Pays/territoire :
Villenave-d'Ornon, France
lundi 23 mars 2015
Paris - Café Ronds-Point - André Bloc, Claude Parent
Paris - 8ème - Aménagement du café-restaurant "Le Rond-Point", Champs-Elysées.
Auteurs du projet: Jean Bailhache (Décorateur), Claude Parent, André Bloc
Aménagement: 1955 - 1957
Aménagement d'un café-restaurant aux Champs-Elysées, Paris
Texte et photos: Aujourd'hui - Juillet 1958
L'un des trois vitraux en dalles de verre coloré placés au-dessus des baies. Visibles surtout de l'intérieur, en plein jour, ils sont éclairés le soir de manière à être vus de l'extérieur.
Photo (haut): Claude Parent - L’Œuvre construite, l’œuvre graphique.
L'ensemble de la salle comporte un plafond de staff à différents niveaux, dont le rythme très spatial est repris au sol par des cloisonnements très bas ou des différences de niveaux. Les deux mouvements, plafonds et sols, sont reliés visuellement par des cloisonnements suspendus dans l'espace, servant de sources lumineuses.
Forme plastique en frêne, suspendue près de l'entrée.
Auteurs du projet: Jean Bailhache (Décorateur), Claude Parent, André Bloc
Aménagement: 1955 - 1957
Aménagement d'un café-restaurant aux Champs-Elysées, Paris
Texte et photos: Aujourd'hui - Juillet 1958
Le cadre traditionnel du café-restaurant, le « Rond-Point des Champs-Elysées » n'avait pas été remanié depuis la construction de l'immeuble aux environs de 1930. La nécessité de renouveler l'expression de l'architecture intérieure se fixait sur une adaptation aux nouvelles formules d'exploitation de restaurant. Enquêtes approfondies, voyages d'études des techniciens de l'hostellerie dégagèrent bientôt un programme d'exploitation.
Façade sur le rond-point des Champs-Elysées. Le châssis-guillotine, à
commande électrique, peut être complètement relevé, l'intérieur et la
terrasse du café ne forment plus alors qu'un seul espace. Toutes les
piles de façade sont revêtues de dalles de verre coloré dans la masse,
éclairées par réflexion, elles diffusent la lumière.
La terrasse vue de jour et de nuit. Elle comporte des compositions murales en relief formées d'éléments de trois épaisseurs différentes, les panneaux étant éclairés le soir par des projecteurs. Cette terrasse est partiellement couverte par du verre Thermolux, couleur champagne, dont certains panneaux peuvent coulisser. Chaises d'origine danoise, d'Arne Jacobsen (distributeur pour la France, Sicaf).
L'un des trois vitraux en dalles de verre coloré placés au-dessus des baies. Visibles surtout de l'intérieur, en plein jour, ils sont éclairés le soir de manière à être vus de l'extérieur.
Le fond de la salle est surélevé de deux marches par rapport à l'ensemble. Il comporte un faux plafond peint en rouge foncé légèrement carminé avec éclairage encastré. Les cloisons sont formées de lames de chêne espacées de 1 cm, laissant filtrer la lumière, l'éclairage se faisant par l'arrière. L'élément central, soutenu par des montants métalliques, a été réalisé en dalles de verre découpées de formes libres. (Exécution Gabriel Loire.)
Photo (haut): Claude Parent - L’Œuvre construite, l’œuvre graphique.
Par la distribution, le mobilier, l'éclairage, la mise en couleur, on devait parvenir, dans une expression résolument contemporaine, à créer une ambiance confortable et chaude. Il fallait avant tout réussir un ensemble de qualité avec introduction d'oeuvres d'art dues à des artistes et non sombrer dans la pauvreté « décorative » du snack-bar « moderne ». Le travail de recherche s'est donc effectué en équipe, entre les architectes et le sculpteur, et avec l'aide de conseillers techniques comme : Fasani pour la couleur, Thiollet pour les glaces de Boussois, Jacques Biny pour les luminaires. etc. Cette discipline de synthèse a permis à André Bloc l'intégration à l'extérieur : de reliefs polychromes, d'une composition pour l'auvent de toile, de vitraux ; à l'intérieur : de compositions en dalles de verre coloré sus-pendues et de formes dans l'espace.
L'ensemble de la salle comporte un plafond de staff à différents niveaux, dont le rythme très spatial est repris au sol par des cloisonnements très bas ou des différences de niveaux. Les deux mouvements, plafonds et sols, sont reliés visuellement par des cloisonnements suspendus dans l'espace, servant de sources lumineuses.
Toujours en plafond, des formes horizontales suspendues viennent en contraste avec le rythme général. Elles ont été dessinées grandeur nature par le sculpteur ainsi que les éléments de verre découpé.
Enfin, malgré les contraintes de l'ossature métallique très serrée de l'immeuble, une immense baie guillotine a été ouverte sur le rond-point pour donner enfin à ce cadre la vue sur les Champs-Elysées.
Les appareils d'éclairage sont constitués de lampes à incandescence, placées entre deux feuilles de plexiglas. Ils sont groupés par deux ou trois éléments et fixés par des câbles d'acier entre le sol et le plafond. Le faux plafond est formé de quatre grands éléments triangulaires, blanc, bleu, gris et jaune, le plafond proprement dit étant peint en ocre clair. Les sièges de Thonet sont garnis de tissus de couleurs vives : rouge, Jaune moutarde ou bleu. Les tables sont en bois de frêne et de noyer, les cloisons de séparation entre les tables, en noyer. Les poteaux sont en stuc noir brillant poli et le sol recouvert d'une moquette gris anthracite.
Forme plastique en frêne, suspendue près de l'entrée.
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*Bloc (André),
*Fasani (Antoine),
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