Architecte: Pierre Székely
Construction: 1967 (Restauré en 2008 par Frédéric Barbet)
Technique et materiaux: Béton coloré projeté au pistolet sur un fin grillage metallique préformé.
Dimensions:
Socle en béton: 16m sur 16m
Hauteur maximal: 4m
Longueur du Serpent: 17m
Largeur variant de 4 à 5,50m
Diametre du satellite: 3,90m
Hauteur du Toboggan: 2,10m (aujourd'hui détruit)
Hauteur du champignon: 1,20m
Texte: "Un musée sans murs" (Ivan Boccon-Perroud et Marie Savine)
Pierre
Székely définit sa sculpture comme n'étant ni abstraite, ni figurative:
Elle est "significative". Dans son travail, sculpture et architecture
sont intimement liées: chaque oeuvre possède sa structure architectural
et chaque architecture devient une sculpture-architecture, une sculpture
habitable. Pour le symposium grenoblois, il décide de décliner ses
expériences de sculpture-architecture dans des dimensions plus modestes
et en les concevant pour un "utilisateur" different: l'enfant. Pour
cela, il conçoit sa premiere sculpture-jeux, volumes aux formes creuses,
"troglodytes" obscures et mystérieuses, dans lesquels se succèdent
itinéraires surprenants, couloirs et chicanes, jeux d'escalade et de
glissade...
Directement issue de ces souvenirs d'enfant, cette
création fait renaître l'image de son grand-père qui fut, de son propre
aveu, sa première sculpture praticable. Ses curieux volumes sont ici
pour inciter à la découverte d'un espace surprenant, tout à la fois
montagne, grotte préhistorique, toboggan et village fossile... De même,
le coloration du ciment, qui est aussi celle des tartines grillées de
son enfance, marque toute la sensibilité de cet artiste hors-norme.
Photo: Pierre Joly, 1967, issue de "L'Oeil - Revue d'Art - N°198"
Photo: Studio Givet, 1967, issue de "Un musée sans murs"
Photo: Pierre Joly & Vera Cardot, issue de "La Galerie des Arts n°53 - Avril 1968"
Photo: "Grenoble face aux jeux" - Edition Marc Pessin