Conception et plastique: André Bloc
Etude de plan: Margaret Tallet A.R.I.B.A.
Etude technique: Walter Munz
Execution: René Montaut D.P.L.G.
Construction: 1949 - 1952
Sculptures: André Bloc
Peinture: Antoine Fasani
Photo E.B. Weil dans André Bloc, de la sculpture à l'architecture - 1964
Sculpture en laiton, 1959, même œuvre pour les jardins à Valdagno et à Téhéran.
Publicité: Aujourd'hui - Art et Architecture - Avril 1959
"Tradition et Rupture" - Plaisir de France - Juin 1953
Texte: Gilles Quéant, photos: D. Darbois
Façade de la maison conçue par M. André Bloc à Bellevue. On chercherait en vain à quelle tradition relier cette construction étrange où se marient le béton, la pierre et le verre. Il y règne néanmoins une unité certaine entre l'architecture, le décor et le mobilier.
Intérieur de la maison de Rellevue-Meudon. Ci-dessus : vue de la salle principale qui est séparée du jardin que par une cloison de verre escamotable. M. André Bloc, « plasticien », a conçu la table en croissant aux pieds de bois courbé ainsi que les chaises en contreplaqué moulé à la presse et monté sur armatures métalliques. La chaise-longue et le fauteuil d'Aalto proviennent de la Galerie Mai.
Sur le mur du fond, une polychromie abstraite exécutée par M. Fasani prolonge la pièce... et la « réchauffe ».
Un autre aspect de la même salle où s'ouvre une
perspective sur le hall d'entrée : un curieux escalier courbe en bois
verni, épousant la forme arrondie du vitrage, évoque la colonne
vertébrale d'un diplodocus ! Derrière la table aux lignes inhabituelles
un luminaire italien dresse ses corolles.
Fête à Meudon - Aujourd'hui, Art et Architecture - Septembre 1962
Garden-party chez M. et Mme Bloc, 3 Juillet 1962
Sculptures de Friedberg
photo: Pierre Joly - Véra Cardot
Sculpture de marbre jaune : André Bloc
La maison d'un sculpteur - Textes et photos - Architecture d'Aujourd'hui - Octobre 1953
Le terrain, sur lequel a été édifié la maison d'habitation, est en pente rapide vers le Nord, ouvrant des perspectives sur la vallée de la Seine.
II existait, sur ce terrain, une maison à moitié détruite pendant la dernière guerre par une bombe d'avion. L'ébranlement total de la construction et les fissurations des voutins de caves ne permettaient pas la réparation de l'édifice. Le programme comportait la réalisation d'une habitation avec adjonction d'un atelier de sculpteur.
II existait, sur ce terrain, une maison à moitié détruite pendant la dernière guerre par une bombe d'avion. L'ébranlement total de la construction et les fissurations des voutins de caves ne permettaient pas la réparation de l'édifice. Le programme comportait la réalisation d'une habitation avec adjonction d'un atelier de sculpteur.
La polychromie de la maison a fait l'objet d'une étude complète et, à cette occasion, de nouvelles solutions ont été employées pour les murs colorés. C'est ainsi que, dans le living-room et dans la plus importante des chambres, un grand mur qui avait été prévu primitivement monochrome, a été composé ensuite selon des taches colorées très sobres qui ont pour principal avantage d'animer l'espace et de créer l'illusion d'une plus grande dimension.
Le premier problème était celui de l'implantation la plus favorable sur le terrain. En se plaçant au plus haut, il était possible d'obtenir une vue panoramique admirable, mais on ne pouvait éviter l'exposition Nord pour les principales pièces d'habitation. D'autre part, pour réserver l'emplacement nécessaire à la construction et à ses abords, il fallait détruire des arbres centenaires en assez grand nombre. 11 a été jugé préférable de placer la maison en bas du terrain et presque à sa limite intérieure, de manière à avoir une pente plus douce. On prenait vue sur la colline au lieu de regarder la vallée. Cette solution s'est avérée très avantageuse. Non seulement, on bénéficie de l'orientation la meilleure, mais aussi la maison s'inscrit mieux sur le terrain et les conditions d'habitabilité sont excellentes.
La forme courbe du volume bâti présente divers avantages, notamment la
concentration de la vie autour d'une sorte de large patio naturel
constitué par le mur extérieur concave et par un cirque de verdure.
La modulation et les rythmes sont très simples et. si la Section d'Or n'est pas ignorée, elle n'est pas non plus érigée en système.
La modulation et les rythmes sont très simples et. si la Section d'Or n'est pas ignorée, elle n'est pas non plus érigée en système.
Il a été tenté une intégration totale de tous les Arts plastiques : jeux de volumes et de couleur, modulations, contrastes, en plein accord avec le paysage, etc... Voici, à titre d'exemple, les compositions colorées réalisées dans le living-room et dans une chambre d'amis. De telles compositions doivent, selon nous, rester très simples pour être supportables. Ce ne sont pas des tableaux de chevalet agrandis, maïs des découpages colorés tenant compte des perspectives. Le dosage des teintes fortes avec des temps de repos (blancs, noirs et gris) nous semble essentiel.
Pour la réalisation, il a été employé le plus souvent, des matériaux économiques, comme par exemple le moellon de Saint-Maximin, pour les murs portants. Toute la partie centrale de l'habitation est, par contre, à ossature en béton armé. La couverture a été réalisée en toiture-terasse. Les menuiseries métalliques comportent quelques fermetures coulissantes ; de larges vitrages fixes ont été réservés pour permettre de prendre vue, aussi largement que possible, sur le parc particulièrement beau dans cette banlieue immédiate de Paris.
Les doubles vitrages ont été réservés sur la façade Nord et sur une petite partie de l'autre façade principale vers le parc.
L'escalier, qui dessert l'habitation, est supporté par un limon central en acier, marches profilées en bois. L'escalier, qui dessert l'atelier, est un escalier à clé, dont les marches en béton armé ont été coulées sur place. Il dessert les trois niveaux de l'atelier et débouche sur la terrasse dans un abri léger à charpente métallique habillée d'aluminium.
Les doubles vitrages ont été réservés sur la façade Nord et sur une petite partie de l'autre façade principale vers le parc.
L'escalier, qui dessert l'habitation, est supporté par un limon central en acier, marches profilées en bois. L'escalier, qui dessert l'atelier, est un escalier à clé, dont les marches en béton armé ont été coulées sur place. Il dessert les trois niveaux de l'atelier et débouche sur la terrasse dans un abri léger à charpente métallique habillée d'aluminium.
Le chauffage central à huile lourde par sol et plafond assure des températures appropriées sans dépense excessive de combustible malgré les importantes surfaces vitrées.
En raison de la large excavation créée par la bombe lors de la destruction de la précédente maison, les fondations ont dû être poussées un peu en profondeur pour réaliser une mise sur caves de toute la maison.
A l'étage, les sols sont en « solplastic ».
Deux bassins ont été réalisés : l'un en mosaïque polychrome est accolé à
la maison ; l'autre, plus vaste et plus profond, et plus éloigné de
l'habitation, peut servir à la rigueur de piscine.
L'atelier de sculpture a été orienté face à l'Est et non pas au Nord comme il est souvent coutume. Dans le cas particulier, cette orientation a paru meilleure parce que la paroi vitrée de l'atelier ouvre sur un magnifique paysage de verdure avec de grands arbres qui tamisent la lumière. Le soleil pénétrant au début de la matinée ne constitue pas une gêne, bien au contraire, il concourt au bien-être. Sur la photographie ci-contre, on aperçoit la rampe d'accès pour la circulation, assurant l'indépendance de l'atelier. A gauche, la partie basse du vitrage est ouvrante peur la sortie des œuvres d'un certain encombrement.
L'atelier de sculpture a été orienté face à l'Est et non pas au Nord comme il est souvent coutume. Dans le cas particulier, cette orientation a paru meilleure parce que la paroi vitrée de l'atelier ouvre sur un magnifique paysage de verdure avec de grands arbres qui tamisent la lumière. Le soleil pénétrant au début de la matinée ne constitue pas une gêne, bien au contraire, il concourt au bien-être. Sur la photographie ci-contre, on aperçoit la rampe d'accès pour la circulation, assurant l'indépendance de l'atelier. A gauche, la partie basse du vitrage est ouvrante peur la sortie des œuvres d'un certain encombrement.
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