Saint-Julien-du-Saut - Trois coupoles
Architectes : Jean Daladier, Henri Delekta, Joseph Nicolas.Construction: 1971
Article tiré de "Connaissance des Arts" mars 1971 - textes: Robert-Jean Vinson.
A Saint-Julien-du-Saut à 110 km de Paris, au milieu d'une clairière, la maison posée sur l'herbe se compose de coupoles, unités d' « espace continu » qui permettent une grande souplesse de construction.
Sans heurts, l’œil englobe l'espace dans une impression de totalité. Le décalage des coupoles permet l'isolement relatif des volumes sans qu'il soit nécessaire de les encloisonner. Le jeu des nervures triangulaires qui forment l'armature de l'ensemble donne la liberté de saisir éclairage et vue en tout lieu choisi pour son orientation et sa situation. Un minimum de points porteurs permet les transparences jusqu'au sol. Cet enveloppement par l'espace concave procure un sentiment sécurisant de confort. Construction de béton blanc sur coffrages normalisés et baies vitrées à double isolation.
La coupole de la salle de séjour repose au sol sur trois points seulement transparence totale sensible de l'extérieur et de l'intérieur; sièges Knoll.
Un jeu de nervures pour ciel de lit dans la chambre, en pleine clairière.
Du salon en loggia, vue totale sur la coupole du séjour; sièges gonflables, sculptures par Takis, éléments plastiques par le sculpteur Jean Degottex.
Bonjour, Jean Degottex était peintre, pas sculpteur. Il a exceptionnellement crée des oeuvres (Spacifiques) et des meubles en collaboration avec Jean Daladier qui n'apparaissent pas sur ces photos.
RépondreSupprimerLe véritable concepteur de ces constructions est Henri DELEKTA.
RépondreSupprimerElles sont le résultat d'études personnelles sur les Solides réguliers Platoniciens et Archimédiens qui ont fait l'objet d'une thèse Conservatoire National des Arts et Métiers.
On en trouvera des explications plus approfondies sur les articles qu'il a publiés dans plusieurs ouvrages spécialisés (Architecture-Mouvement-Continuité N° 34 et 35 par exemple)
Je confirme le commentaire daté du 17 août 2013
RépondreSupprimerIl ne peut s'agir de constructions dites "instinctives"
Ces structures sont issues d'êtres géométriquement purs, au même titre que le cube ou la sphère par exemple, mais naturellement moins simples.
Ils ne laissent aucune place à l'interprétation sentimentale.
Les constructions décrites ci-dessus viennent de l'interpénétration partielle de trois tronçons d'un Solide Archimédien appelé le "Rhombicosidodécaèdre" qui, comme ceux de la même famille sont régis par le "Nombre d'Or". Leur manipulation exige une bonne maîtrise des lois de géométrie avancée. La structure nue d'un partie, exposée au Musée de l'Art Moderne, magnifiquement soulignée par l'intervention du peintre Jean DEGOTTEX eu est la preuve évidente.
Leur matérialisation s'appuie sur les règles rigoureuses de la stéréotomie, compliquées des critères de résistance globale.
Je remercie Jean DALADIER de m'avoir permis de m'exprimer dans ce domaine qui est celui de mes études personnelles. J'ai pu, grâce à lui, réaliser ces formes, tant sur le plan architectural que technique et en assurer la matérialisation sur chantier puisque j'étais salarié dans la société dont il était le gérant.Mais ma reconnaissance s'arrête là. Hormis ma position administrative en tant qu'employé, je revendique la propriété intellectuelle totale de ces ouvrages
Je suis à la disposition de ceux que ces travaux intéressent. Ils peuvent me demander à:
henri@delekta.com ou à partir du pavé GOOGLE "Henri DELEKTA"