Paris - Immeuble - Raymond Champouillon

Paris 14ème - Immeuble - Avenue du Maine
Architecte: Raymond Champouillon
Construction: 1958-1961

Angleterre - Batiments plastiques - 1963

Angleterre - Batiments plastique - 1963
Architecte: H. Stanley Smith. Construction: Mickleover of London.

Textes et photos: Techniques & Architecture - 1964.

Bâtiment de bureaux pour la Bakélite Itd. Birmingham.

Ce bâtiment abrite un standard téléphonique et des bureaux supplémentaires de la Société Bakélite. Cette société, fabriquant des matières plastiques elle-même, a voulu démontrer que les plastiques peuvent déjà être utilisés pour la construction. Un bâtiment similaire en briques, avec planchers et toiture en bois, aurait pesé 84 tonnes. Le bâtiment en plastiques pèse 15 tonnes : 7 tonnes et demie de matières plastiques et 7 tonnes et demie d'ossature en acier.

Les éléments sont à double courbure, avec couche extérieure et intérieure en polyesterfibre de verre, et une âme isolante en mousse phénolique. Au rez-de-chaussée, ces éléments sont suspendus au plancher de l'étage et fixés à la dalle de fondation en béton; à l'étage, ils sont autoporteurs et simplement attachés à une cornière métallique du plancher. Les éléments sont boulonnés ensemble et garnis d'un double joint souple. Les dimensions de ce bâtiment, terminé en 1963, sont : longueur 11,30 m; largeur 7,05 m; hauteur 5,70 m.

Bâtiment pour les expéditions antarctiques britanniques

C'est le montage à blanc d'un bâtiment à étage, destiné à servir de laboratoire biologique dans l'Antarctique. Ce type de construction dérive de celui de Birmingham, publié ci-dessus avec, toutefois, une âme isolante de 38 mm, des fenêtres à double vitrage et des portes spéciales résistant aux tempêtes de neige. Le fait que les éléments en plastique flottent dans l'eau a beaucoup simplifié le problème du débarquement sur place de ce bâtiment, car l'île de Signey à laquelle il est destiné ne possède pas de quai aménagé. Les moules ont dû être modifiés et les 72 éléments complets ont été fabriqués en moins de cinq mois.

Transport par camion.

Mise en place des éléments du rez-de-chaussée.

Montage des éléments de l'étage. On voit l'ossature métallique du rez-de-chaussée.

Biological Research Laboratory, Signey Island for the British Antartic Survey. The plastics Architect.

Plaisir - Magasin jardinage - Florélites - Heinz Isler

Plaisir (Yvelines) - Magasin jardinage, Floralies, Centre Florélites, Truffaut.
Architecte: Heinz Isler
Construction 1966.

diapo perso de mai 1975

+ une nouvelle photo de celui de Villeparisis.

Pantin - Crèche des Courtillières - E. Aillaud

Pantin - Crèche-garderie des Courtillières
Architecte: Emile Aillaud.
Construction: 1958 à 1964.

Au centre du grand ensemble des Courtillières de Pantin réalisé par Emile Aillaud entre 1958 et 1964, la crèche se signale comme une oeuvre majeure de l'architecte. Ce dernier s'y est libéré des normes contraignantes du logement qui constiuent l'essentiel de son activité d'alors. Il ne soumet pas sa forme à la fonction mais l'enrichit d'une symbolique forte, lui réservant la meilleure place car elle abrite les "pères et mères de demain". L'édifice est conçu comme une coque dont la perception est constante. Il est organisé autour d'une cour ouverte : les dortoirs donnent sur cette dernière tandis que la garderie, avec ses espaces de jeux donnent sur le parc de la cité. L'effet envellopant est renforcé par le thème marin des vitraux de la façade, dus au coloriste Fabio Rieti. (Texte: Marc Couronné, Patrimoine en Seine-Saint-Denis)

   

   

   

La crèche dans L’OEil, juin 1963, cliché Jean Biaugeaud.

   

   

   

   

crèches courtillières: octobre 1964, cliché: Arlette Jaouen.

Paris - Revêtement mural - OCE

Éléments modulables en terre cuite, modèle "Courcelle". 1962-70
Création: OCE (L'Oeuf Centre d'Etudes), diffusé par Islo

Le Lavandou - Villa Jean Aubert

Le Lavandou - Villa Jean Aubert - 1960

Architecte: Jean Aubert.

Textes et photos: La Maison Française - mai 1963

M.A. Febvre-Desportes

Vue de la mer, la maison paraît si confortablement posée sur sa terrasse, qu'elle escamote à des yeux non avertis, le tour de force qu'elle a exigé de son architecte. L'endroit avait toujours été réputé impropre à la construction : Pente accentuée de 100 à 150% ; roches en désagrégation ; glissements de terrain à redouter ; terrain étroit entre la route (nationale) en corniche et la mer ; soumission de ce fait, à de sévères règlements d'urbanisme (le site étant classé, toute construction en contrebas de la route doit respecter le dégagement total de la vue sur la mer).
Mais l'architecte J. Aubert, s'est attaqué à tous les problèmes, décidé qu'il était à implanter sa maison au centre d'une vue exceptionnelle s'étendant vers la rade de Bormes, le cap Bénat et les Iles du Levant.

Un sérieux travail de soutènement a été nécessité par la nature du terrain, on le devine aux murs qui apparaissent en tout point de la pente rapide. Le jardin est inexistant et se résume en escaliers conduisant aux bateaux. Le balcon de la grande salle, la navigation, le paysage exceptionnel, placent la maison dans une nature mouvante et ouverte qui est celle des sites portuaires, tournant le dos à l'arrière-pays.

Un très beau détail d'architecture dans son site : c'est l'angle sud-ouest du balcon qui paraît ici à peine appuyé sur l'extrémité de l'ossature en V. Le garde-corps métallique est tendu de fils qui laissent passer la vue. La même disposition est adoptée au départ de l'escalier qui conduit aux bateaux. Au premier plan, l'arbre conservé.

Les deux parties de la maison sont nettement soulignées par le parti architectural : à droite, vers l'Est, l'encadrement des fenêtres correspond aux trois chambres, et à la salle de bains centrale (parents). A gauche, le vide du patio laisse voir la baie de la cuisine traitée en passe-plats. La souche de cheminée sépare deux baies de la salle de séjour. La troisième, vue sans voilage, éclaire le coin de repas du living-room, située près de la cuisine.

Le balcon qui longe la grande salle s'arrête à hauteur des chambres où prend l'escalier qui aboutit au niveau bas, près de la porte de la lingerie. La façade à ce niveau est en retrait des « butons » qui assurent la solidité de la construction. Les hublots de la chambre d'amis sont découpés dans le mur.

Un enfant est ici sur le balcon du niveau supérieur, à hauteur du patio, sur lequel ouvre une baie coulissante de la salle de séjour. Au premier plan, la baie fixe est calée par la souche de cheminée en pierres de Bormes. Le sol du balcon est revêtu de carreaux identiques à ceux de la salle.

Véritable pavillon de verre, calé en surplomb sur la mer, par sa cheminée, la salle de séjour s'appuie au nord à la pente, en contrebas de la route. Le massif de la souche de cheminée, revêtu d'éléments de céramique blanche de Georges Jouve, contraste par son aspect tranquille, avec l'échappée sur le paysage maritime au rythme mouvant.

Vue de la mer, la maison semble accrochée aux rochers par son soubassement en V, dont la légèreté de structure apparaît à cette distance. A gauche, en haut, c'est le mur de soutènement de la route. Les escaliers dévalent la pente jusqu'à l'embarcadère aménagé entre les rochers.

Poissy - La Géode - 1972 - Daladier, Delekta

Poissy - La Géode
Architecte: Jean Daladier, Henri Delekta
Construction: 1972

Merci à Claire pour les photos.

"La Géode", ainsi nommée par les différents propriétaires des lieux, fut construite en 1972 par l'architecte Jean Daladier (89 ans aujourd'hui).

Le bâtiment est de forme dite "géodésique", couvrant 110 m2 de surface au sol, il repose sur trois niveaux : sous-sol total, rez-de-chaussée et 1er étage (sous la coupole).
Toute la structure extérieure est en bois (plaques de bois aggloméré sur structure en pin des landes, recouvertes d'une peinture étanche). 

Le bâtiment est actuellement utilisé comme bureau.

   

   

   

   

Céramique de Lionel Morgaine pour Cisa, ASP - 1974

   

 

 

Structure de coupole - Expo Degottex - Daladier - 1970

Exposition "Horspaces" - Degottex - Daladier, l'A.R.C.
Musée d'Art Moderne de la ville de Paris.
12 mai - 6 juin - 1970

Structure de coupole par Jean Daladier, Delekta, Charvet.

Matériau: sapin du Nord, poids: 1 tonne, superficie au sol: 55 m², hauteur: 3 m 90, plus garnd rayon: 4 m.

   

ballet Merce Cunningham dans le cadre de l'exposition, 28 mai 1970.

Ivry sur Seine - Aire de Jeux - Update

Une photo de l'air de jeux en 1972 ajoutée ici:

http://astudejaoublie.blogspot.com/2011/12/ivry-sur-seine-aire-de-jeux.html

Grenoble - Trois Tours - Ensemble l'Ile Verte - Roger Anger

Grenoble - Trois tours - Ensemble l'Ile Verte

Architectes: Roger Anger, Pierre Puccinelli, Michel Loyer , Charles Pivot, Pierre Junillon, Mario Heymann.

Intégration: L’Oeuf Centre d’Études
Construction: 1962-1967

Photos: Yann Cracker.

La résidence de l'Île Verte ou "les trois tours" a été constuite entre 1962 et 1967, d'après les plans de Roger Anger et Pierre Puccinelli.

Hautes de 98 mètres, les trois tours étaient, lors de leur inauguration, les plus hautes tours habitées d'Europe.

Les tours: Belledonne, Vercors et Mont Blanc.

   

   

L’Oeuf Centre d’Études réalise six importantes mosaïques sur le schéma du cercle, de l'ellipse, du triangle, du rectangle et du carré, entre 1962 et 1966.

Elles sont composées de marbres, de pâtes de verre, de terres cuites et de pierres dures.

   

   

   

   

Le rez-de-chaussée des trois immeubles est entouré d'un "tore" en béton, évidé, servant de bassin et enveloppant l’étage technique. (guide de l'architecture contemporaine en France)

  

   

   

blog réalisé par l'un des gardiens: http://norby4.free.fr/tours.grenoble/

Le groupe de Yann: http://towerbrown.blogspot.com/